1. Tu parais, belle et tendre rose
Au milieu des buissons flétris
Sous le ciel de l'automne éclose
Au jardin seule tu fleuris.
Rien, hélas ! rien ne demeure
De tes sœurs aux frais et doux parfums !
Près de toi, triste, je les pleure
En pleurant tous les chers défunts.
2. Tu le vois, rose solitaire,
Il n'est point de bonheur pour toi.
Rentre donc dans le grand mystère,
Quitte un monde insensible et froid.
En tremblant ma matin te cueille,
Noble fleur, ô pur trésor sacré !
Par pitié, rose, je t'éfeuille
Sur le sol maintenant pourpré.
3. Et, pour moi, tout se fane et passe,
Tout s'enfuit comme un songe vain.
Plus d'amour, d'amitié, de grâce
Me charmant d'un rayon divin.
Oh ! l'hiver, la froide neige !
Plus de joie et plus de clair soleil !
Douce fleur, comme toi puissé-je
M'endormir du dernier sommeil !
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Commentaires
jm le 2018-09-23 à 15h12
Pour ajouter de la nostalgie à notre chorale d'aînés.