1. Ô douce Providence,
Qui régis l'univers,
Dont la main nous dispense
Tant de trésors divers !
Qui pourrait méconaître
L'auteur de ces présents
Et ne pas se remettre
Entre ses bras puissants.
2. Ô sagesse profonde
Qui veille en même temps
Sur les maîtres du monde
Et sur la fleur des champs !
Quelle force invisible
Conduit tout à ses fins !
Quelle douceur paisible
Dispose les moyens.
3. S'il verse ses richesses
Sur la fleur du printemps,
S'il étend ses largesses
Jusqu'à l'herbe des champs
Que fera se tendresse,
Pour l'hoomme qu'il chérit,
Pour l'être où sa sagesse
Imprima son esprit !
4. À notre intelligence
Il donne chaque jour
Le paine de l'espérance,
Sa grâce et son amour.
Dans nos douleurs amères
Il devient notre appui,
Et nos humbles prières
Parviennent jusqu'à lui.
5. Donc, avant tout, mon âme,
Cherche sa sainte loi ;
Si son amour l'enflamme
Tout le reste avec toi.
Doucement endormie
Sur son sein maternel,
Consacre cette vie
À mériter le ciel.
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