Paroles
C’était un moine qui s’appelait Simon,
La belle et jeune dame voulut savoir son nom,
Elle lui a dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Venez d’main à sept heures, mon mari n’y sera pas.»
Le pauvre moine à sept heures est allé,
La belle et jeune dame, elle lui a dit d’entrer,
Elle lui a dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Quittez donc votre robe, car elle vous gênera !»
Le pauvre moine, sa robe il a quitté,
La belle et jeune dame dans l’armoire l’a serrée,
Elle lui a dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Quittez donc votre bourse, car elle vous chargera ! »
Le pauvre moine, sa bourse il a quitté,
La belle et jeune dame l’a bien vite enfermée,
Elle lui a dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Allez dedans la rue, voir si mon mari n’y’est pas ! »
Le pauvre moine dans la rue est allé,
La belle et jeune dame, sa porte il a fermé,
Elle lui a dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Comptez les clous d’la porte, vous saurez combien y’en a ! »
« Ma bonne dame, rendez- moi mon habit,
Madame il est d’église, et n’pourrait vous servir ! »
Elle lui a dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Votre habit nous en l’f’rons teindre, mon mari s’en servira ! »
« Ma bonne dame, rendez- moi mon argent,
Madame pour me conduire à mon pauvre couvent ! »
Elle lui a dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Votre argent nous en f’rons, bonne chère tant qu’il dur’ra ! »
Le pauvre moine, au couvent s’en est allé,
Il raconta l’histoire qui i’était arrivée,
Ils lui ont dit : « Mon frère Nicolas, mon frère Nicolas,
Que Dieu bénisse la dame qui vous a joué c’tour là ! (bis)