1. Dans Paris la grand-ville,
Garçons, femmes et filles (bis)
Ont tous le cœur débile,
Et poussent des hélas
Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!
La belle Bourbonnaise,
La maîtresse de Blaise,
Est très mal à son aise,
Elle est sur le grabat.
Ah! ah! ah! ah! ah! ah!
Est très mal à son aise,
Elle est sur le grabat.
2. N’est-ce pas grand dommage
Qu'une fille aussi sage, (bis)
Au printemps de son âge,
Soit réduite au trépas,
Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!
La veille d'un dimanche.
En tombant d'une branche,
Se fit mal à la hanche
Et se démit le bras.
Ah! ah! ah! ah! ah! ah!
Se fit mal à la hanche
Et se démit le bras.
3. On chercha dans la ville
Un médecin habile (bis)
Pour guérir cette fille;
Il ne s'en trouva pas,
Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!
On mit tout en usage.
Médecine en herbage,
Bon bouillon et laitage,
Rien ne la soulagea,
Ah! ah! ah! ah! ah! ah!
Bon bouillon et laitage,
Rien ne la soulagea.
4. Voilà qu'elle succombe ;
Elle est dans l'autre monde, (bis)
Puisqu'elle est dans la tombe.
Chantons son libera.
Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!
Soyons dans la tristesse,
Et que chacun s'empresse,
En regrettant sans cesse.
Ses charmes, ses appas.
Ah! ah! ah! ah! ah! ah!
En regrettant sans cesse.
Ses charmes, ses appas.
5. Pour qu'on sonnât les cloches,
On donna ses galoches, (bis)
Son mouchoir et ses poches,
Ses souliers et ses bas.
Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!
Quant à sa sœur Javotte.
On lui donna sa cotte.
Son manteau plein de crotte,
Le jour qu'elle expira.
Ah! ah! ah! ah! ah! ah!
Son manteau plein de crotte,
Le jour qu'elle expira.
6. En fermant la paupière.
Elle finit sa carrière, (bis)
Et sans drap et sans bière.
En terre on l'emporta,
Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!
La pauvre Bourbonnaise
Va dormir à son aise,
Sans fauteuil et sans chaise,
Sans lit et sans sofa.
Ah! ah! ah! ah! ah! ah!
Sans fauteuil et sans chaise,
Sans lit et sans sofa.