Paroles
Oui, bien souvent j'ai mis ma bouche,
Sur ton pied mignon,
Kadoudja !
Depuis longtemps, huit jours déjà,
Je ne crois plus quà ta babouche,
Kadoudja !
Le premier jour tu pris la mouche,
Que de soufflets, ma Kadoudja :
Mon pauvre coeur était déjà,
L'humble esclave de ta babouche !
L'humeur fantasque et l'oeil farouche,
Je t'aime ainsi, ma Kadoudja !
Tu m'as souvent, vingt fois déjà,
Fait sortir à coups de babouche !
À l'heure où le soleil se couche,
Je frappe à ton seuil, Kadoudja !
Ta porte est close... Quoi, déjà ?
Au moins jette-moi ta babouche,
Kadoudja !