Paroles
D'autres femmes m'ont pris
Son regard, sa pensée !
Comme dans l'eau courante
Une image effacée,
Rien n'est resté de moi dans son rêve oublieux !
Si je frape à sa porte, il dira, l'infidèle :
« Quelle est donc cette enfant, et pourquoi pleure-t-elle ? »
Il n'aura reconnu ni mes pleurs ni mes yeux !
Mais je suivrai toujours celui qui m'abandonne,
Sa trahison n'est rien puisque je lui pardonne.
S'il faut mourir par lui, je bénis le tombeau
Et s'il vole toujours à quelque amour nouvelle,
Je ne demande rien sinon que l'infidèle
M'ait oubliée assez pour m'aimer de nouveau !