1. Il n'est rien de si doux dans la douce nature
Que la fraîche vallée où, parmi la verdure
On entend gazouiller une eau bleue et si pure.
Oh ! je garde en mon cœur le vivant souvenir
Du vallon que j'ai vu tant de fois refleurir !
2. Ce n'est point pour les flots d'un cristal si limpide,
Ni pour l'herbe et les fleurs à la grâce candide,
Ni pour l'ombre et l'azur et l'aurore splendide ;
C'est pour ceux que j'aimais, c'est pour vous dont les yeux
Reflétaient le feuillage et l'eau claire et les cieux.