Paroles
PROLOGUE
Longue et taillée en fin couteau,
Ma prompte yole est si légère
Qu'elle passe sans rider l'eau,
L'eau changeante de la rivière...
Elle coupe droit le courant,
Filant de l'une à l'autre rive
Sans perdre un pouce à la dérive
Et remonterait un torrent.
Elle vole,
Ma longue yole ;
Yoliens, francs lurons,
Appuyons
Sur les avirons,
Pour dépasser cette hirondelle
Qui fuit là-bas à tire-d'aile.
[...]