Un prélude aux temps très marqués, de tempo lent, presque très lent. La difficulté pourrait venir du nombre de voix (4 voix) que se croisent et se recroisent mais on peut voir cette pièce comme plutôt facile, en comparaison des numéros précédents. À garder toutefois pour les pianistes de niveau intermédiaire/avancé.
Une fugue sur trois pages, un peu dans la même veine. On peut noter d'ailleurs que, comme pour aucun autre numéro, le prélude et la fugue s'enchaînent comme s'il s'agissait d'un seul et même morceau. Mais attention ! Bach nous a sorti ici la fugue à cinq voix ! Je vous rassure, elle ne possède pas cinq voix animées d'un bout à l'autre, comme on peut l'avoir dans un morceau vocal fugué de la Renaissance. Nous sommes bien souvent à quatre parties ; une fois les cinq entrées (tonique dominante) effectuées, nous aurons systématiquement une des cinq voix qui sera soit en note tenue, soit absente.