Il a osé ! Bach a osé écrire une pièce à 6 dièses ! Bon. C'était le contrat ; toutes les tonalités y passent, donc fa# majeur ne fait pas exception. Notons qu'il pourrait s'écrire également en sol bémol majeur, avec le même nombre d'altérations. Du coup, ce prélude ne serait pas si difficile (un peu tout de même !) que cela si on n'avait pas un mi# à la clef, un si dièse, un do et un sol double dièses en altérations accidentelles. Pfff. Il faut suivre derrière !
Mêmes remarques pour la fugue. Nous sommes à trois voix mais ça tricote dans les touches noires. J'ai déjà croisé des pianistes que cela ne dérangeait pas. Je n'en fais pas partie, personnellement.