Je viens de voir Arlequin comme un fou
Il m'a conté ceci pour vous.
Un soir, tout vibrant d'espoir,
Avec des millions j'allais pouvoir
Tenir celle qui toujours
M'avait refusé son amour...
Et je lui disais rêve insensé :
Prends mon cœur, tout mon, or pour un baiser.
Toi l'insaisissable je t'ai là...
Viens ! ne refuse pas,
Te blottir dans mes bras....
Mais ce n'était qu'un songe
D'amour
Ah ! le divin mensonge
D'un jour trop court...
Dans un élan fou je croyais la saisir
Frémissant de désir.
O vision troublante
Ses yeux...
O rêve qui me hante,
Adieu ! Adieu !
Il ne reste rien du bonheur infini
Puisque tout est fini....
Comme Arlequin faut-il croire un jour
Aux beaux mensonges d'amour ?