On revient avec ce prélude en ré mineur à un niveau accessible au plus grand nombre des pianistes. Si' l'on regarde bien la main droite, nous avons exclusivement (à l'exception de la conclusion) soit des accords parfaits de trois notes soit trois notes d'un accord de septième, soit deux notes d'un accord, le tout en arpège. L'idéal serait d'avoir de solides notions d'accord, pour pouvoir les reconnaître au premier coup d’œil, pour aider la main à se placer rapidement, sans avoir à lire chaque note séparément, et également, des notions d'analyse, pour avoir une idée des enchaînements d'accord les plus logiques, là encore, pour gagner du temps, à la lecture des enchaînements d'accords. Je prends toujours un peu de temps pour voir ceci avec les élèves que j'ai en cours particulier, qui en général, n'ont pas de cours de solfège à part.
Quand on dit BACH, FUGUE et RÉ MINEUR, on est attentif car c'est la tonalité des variations Goldberg. Celle ci n'a pas d'autre point commun, si ce n'est peut-être qu'elle est assez connue. Elle est à trois voix, ce n'est pas la plus difficile de toutes, cela a pu jouer. Il faudra toutefois être familier des enchaînements de tierces à la main gauche, ce sera l'occasion de les travailler, justement !