Paroles
Ô Vermeland, ô, ma douce patrie,
Vers toi ma voix s'exhale en un soupir.
C'est près de toi qu'il faut passer sa vie,
C'est sous ton ciel qu'il faut surtout mourir.
Pourquoi ton souvenir
Vient-il briser mon cœur ?
Hélas ! C'est l qu'elle me fut ravie,
Celle en qui j'avais mus tout mon, bonheur !
Parmi les belles
Elle était plus belle,
L'azur brillait dans son regard si doux.
A ses serments son âme était fidèle ;
De mon bonheur Dieu se montra jaloux !
Hélas la sombre mort aime à broyer nos cœurs !
Elle partit à la saison nouvelle
Et depuis, le printemps n'a plus de fleurs.