Le prêtre se plaignait qu'aussitôt les vêpres terminées, les paysans allaient danser. Monseigneur Le Camus, évêque de Grenoble sous Louis XIV, lui avait répondu : "Laissez-les secouer leurs misères." Ces paroles y aident;
1. Ma poura mar' nayèt ki na din.
Ké brala ve kan fa yèt lo vin.
Mon pouro par' ki è tiè manécha
La rekalav' a gran cou de martèt.
2. Ma poura mar' m'a yèt te jou dèt
La pôla jail' pétafinarèt
Ma poura mar' a yèt bian sa rézon
La pola jail' a bian pétafina.
Traduction
1. Ma pauvre mère n'avait qu'une dent
Qui branlait quand il faisait du vent.
Mon pauvre père qui était forgeron
La lui revalait à grands coups de marteau.
2. Ma pauvre mère m'avait toujours dit
La poule grise périrait
Ma pauvre mère avait bien sa raison
La poule grise a bien péri.