1. Minuit sonn" au port, c'est la fête
Tout s'éclaire au bord de l'eau
Au son d'une valse musette
On dans' au bal des matelots.
Soudain le signal de détresse
Dans la nuit sonne comm' un glas
Vers la canot les gars s'empressent
Adieu la fête, on meurt là-bas,
Et vers le ciel noir,
Mont' un chant d'espoir.
C'est le chant tremblant
Du coeur d'une maman.
La vraie valse des matelots
C'est la valse qu'on danse sur les flots,
Les marins bravent la rage
De la tempête et de l'orage.
Les pompons rouges, les cols bleus
Sont avant tout courageux
C'est sur les flots,
Que l'on dans' la valse des matelots.
2. Sur la quai, la foule s'empresse.
Les marins viennent d'arracher
À la mer perfide et traîtresse,
Tous les malheureux naufragés.
Mais de nouveau on les appelle.
La sirène commande à présent.
Partant pour des rives nouvelles
Ils vont sur l'immense océan.
Peut-être demain
Le ciel marocain
Sera le témoin
De leur triste destin.