Jours passés,
Ô jeunesse envolée,
Vous laissez
L’âme à jamais troublée.
Ô printemps sans retour!
Ô fleurs! ô délire,
Quand mes yeux chaque jour
Te voyaient sourire
Ô mon seul, mon cher amour!
Bien loin tu t’es enfuie,
Ô toi qui fus ma vie,
Et qui restes mon cœur.
En vain le temps dévore,
Sous mon front luit encore
Ton souvenir vainqueur!
Heureux de ma blessure,
Ton nom, je le murmure,
Ô toi, qui fus ma vie
Et qui restes mon cœur!