Paroles
Mon cher filleul, en t'écrivant,
Je pense au moment décevant
Lorsque tu feras la lecture
De cette lettre dont l'aveu
Fera couler de tes beaux yeux
Des larmes sur mon écriture.
Te gronder, à mon cher poilu
Lorsque déjà, je ne vis plus,
Car j'envisage la souffrance
Que je vais mettre dans le coeur
De celui qui lutte en vainqueur
Pour notre France.