J'ai écrit cette partition dans deux tonalités, toutes deux présentes dans
le pdf. Sib majeur, la tonalité originale et sol majeur, plus confortable.
Rassurez-vous, il n'est pas question d'eugénisme dans cette chanson.
Père de l'Univers, suprême intelligence
Bienfaiteur ignoré des aveugles mortels
Tu révélas ton être à la reconnaissance
Qui seule éleva les autels.
Ton temple est sur les monts, dans les airs, sur les ondes
Tu n'a point de passé, tu n'as point d'avenir
Et sans les occuper, tu remplis tous les mondes
Qui ne peuvent te contenir
Tout émane de toi, grande et première cause
Tout s'épure aux rayons de ta divinité
Sur ton culte immortel, la morale repose
Et sur les moeurs, la liberté.
Pour venger leur outrage et la gloire offensée
L'auguste liberté, ce fléau des pervers
Sortit au même instant de la vaste pensée
Avec le plan de l'univers.
Dieu puissant ! elle seule a vengé ton injure
De ton culte elle-même instruisant les mortels
Leva le voile épais qui couvrait la nature
Et vint absoudre tes autels.
O toi ! qui du néant ainsi qu'un étincelle
Fis jaillir dans les airs l'astre éclatant du jour
Fais plus... verse en nos coeurs ta sagesse
Embrasse nous de ton amour.
De la haine des Rois, anime la Patrie
Chasse les vains désirs, l'injuste orgueil des rangs
Le luxe corrupteur la basse flatterie
Plus fatale que les tyrans.
Dissipe nos erreurs, rends nous bons, rends nous justes
Règne, règne au delà de toute illimité
Enchante la nature à tes décrets augustes
Laisse à l'homme sa liberté.