Paroles
Les bras chéris d'un père
Te vont bercer plus mollement
Incline en paix ton front charmant :
Au seuil de ta carrière,
Souris encor, mon pauvre enfant ! pauvre enfant !
Je pense avec ivresse
Aux fleurs qui bordent le chemin.
Si beau, je rêve ton destin !
Ton père, en sa tendresse,
Voudrait garder pour lui l'amer chagrin
Que vole un ciel serein.
Hélas, déjà mes larmes qui roulent sur ton jeune cœur !
Premier tribu à la douleur !
ignore mes alarmes,
Toujours bercé de ton bonheur ! de bonheur !
Espoir de ma vieillesse
Ô toi, mon bien, mon seul trésor,
Console moi des coups du sort !
Mon cœur jaloux te presse :
Ne suis-je pas heureux encore, heureux encor !