Paroles
La nuit s'enfuit d'un pied léger,
N'effleurrant que du bout de l'aile
Les coteaux qu'on voit s'oranger,
Aux lueurs de l'aube nouvelle
Les grands chemins sont poudroyants,
Du voyageur, la soif s'irrite,
Du sein des rameaux verdoyants,
La cerise rouge l'invite.
Quelle chance pour les oiseaux,
Pour les enfants, quelles surprises !
Les pentes vertes des coteaux
Sont toutes rouges de cerises.
Les pentes vertes des coteaux
Sont toutes rouges de cerises.