Paroles
1. N'entends-tu pas, seul, quelquefois,
Le son du cor au fond des bois ?
Quand le soir dans l'espace tombe
On dirait de lointaines voix...
On dirait de lointaines voix...
L'écho léger, tel la colombe,
sur son vol apporte, en mourant,
Les souvenirs du val sanglant.
2. Des cavaliers armés du cor,
Sur leurs coursiers ardents et forts,
Au galop ont passé dans l'ombre
Derrière eux traînant un cerf mort,
Derrière eux traînant un cerf mort...
J'entends encor la meute sombre
Puis le bruit se disperse et meurt,
Le bois retombe en ses terreurs.
3. Sous les grands pins courbant le front
Les eaux glissant au pied des monts
Assourdissent leur frais murmure
Quel silence partout leur répond !
Quel silence partout leur répond !
Bientôt tout dort dans la nature.
Sous les tentes plus aucun bruit,
Les scouts reposent, c'est la nuit.