Pourquoi autant de versions dans les partitions ?
28 février 2017
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Lionel
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Il est difficile de trouver des partitions, gratuites, des derniers succès à la mode, ce qui peut se comprendre. Mais par contre pour
d'autres succès déjà dans le passé, il y a presque tout sur internet. En regardant pour le même titre, les différentes partitions qui circulent, on se demande
pourquoi autant de formats.
Les formats les plus courants
Lorsqu’un éditeur se décide à publier une chanson, il commencera par la version dite « piano + voix ». La partition se présente comme
une page format A3 pliée en deux feuillets. Dans la plupart des cas, tous les feuillets sont imprimés recto verso et la première de couverture contient souvent
une photo de l'artiste avec les références des ayants droits, auteurs, compositeurs et interprètes divers pour ce titre. Ensuite, il y aura une version pour
d'autres instruments si la chanson a du succès, les versions pour les instruments en Sib et Mib par exemple. Une partition pour petite formation pourra
regrouper tout ce qui vient d’être énoncé dans un seul fascicule.
Une partition pour une chorale pourra aussi être diffusée par un autre circuit que celle de l’éditeur original. Dans ce cas, il est même
possible que plusieurs arrangeurs produisent des versions totalement différentes. Le format SATB étant un des plus répandus.
Toutes ces partitions, pour des raisons de mises en page et du format A4 ou A3 pour la France pourront aussi avoir d’autres mises en page
en fonction du pays. Les USA préfèrent le format Letter qui donne un aspect plus large que haut. Certains éditeurs préféreront même publier des formats un peu
hors norme pour éviter le photocopillage. Les partitions étant d’un format plus grand que le A4, ne passeront pas sur les scanners. Mais c'est un peu vite
oublier les Appareils Photo Numérique (APN) qui se fichent un peu des dimensions du papier, mais c’est un autre sujet.
À chacun sa partition
Des particuliers pourront aussi, en s’inspirant de la chanson, réaliser leurs propres partitions en fonction de leur instrument. Les
batteurs étant les plus malheureux, car les partitions de batterie sont rarement vendues à l’unité. Si elles existent, c’est le plus souvent dans de gros
fascicules pour grosses formations. Idem, pour les partitions pour les guitares basses en feuillets.
Ensuite, les guitaristes s’attelleront à éditer des "partitions" qui ne comportent aucune note de musique (donc pas des partitions).
Souvent les paroles surmontées du nom des accords. Pour d'autres ce sera les tablatures. Le dessin des six ou quatre cordes de la guitare ou de l'ukulélé
avec la position numérotée des doigts.
Il faudra aussi penser à tous les relevés en notation conventionnelle pour les instruments les plus courants. Tels les harmonicas,
les accordéons (chromatique et diatonique), les xylophones et d’autres encore. Lorsqu’un titre se retrouve mis dans un recueil musical, il faut souvent
repenser la mise en page et cela peut faire de gros changements. Il peut y avoir aussi les versions dites simplifiées, où des parties de la musique ne
sont pas mentionnées dans les partitions. Il peut aussi y avoir des partitions avec de grosses notes où leur nom est indiqué dans les bulles rondes pour
les blanche et noires. À cela il faut ajouter les partitions pour les recueils type Jazz où, là, le plus souvent, ce sont des mesures vides avec seulement
le nom des accords. Un peu comme certaines grilles des guitaristes.
Peut-être ai-je oublié encore d’autres formats !!! À vous de me rafraîchir la mémoire.