je suis en retraite et j'ai le temps avec moi. Je joue sur des claviers arrangeurs ou piano electronique traditionnel voudrai concrétiser en comprenant les harmonies pour adapter les accords, je lis bien les partitions mon soucis c'est adapter les accords à la mélodie, je fais mes gammes régulièrement, j'ai un blocage au niveau rythmique
Bonjour à toutes et à tous
Ce thème est de plus passionnant. Effectivement nous avons plusieurs sortes de mémoires, très court terme, court terme, moyen terme, long terme, chacune se situant dans des zones cérébrales peut-être différentes.
Il existe un moyen pratique d'apprendre et d'apprendre par coeur. C'est l'EMPAN. Dans l'ancien temps l'empan était une mesure, c'est la distance entre la pointe du pouce et la pointe du petit doigt main déployée.
L'empan est lié au chiffre SEPT, c'est l'unité d'apprentissage, exemple pour la musique, il s'agit d'apprendre une partition, sélectionner l'équivalent de sept notes, deux mesures par exemple, et les apprendre par répétition, et ainsi de suite. Donc apprendre deux mesures, plus deux autres mesures en les liant, L'objectif à ce stade est d'abord d'alimenter la mémoire à court terme, très volatile, La répétition permettra de nourrir les autres mémoires. Il est facile d'apprendre par petits morceaux, allant du lent au rapide. Je pratique ce système avec profit étant joueur d'accordéon diatonique.
Ensuite je joue tout le morceau à la main droite jusqu'à la maîtrise du morceau, ensuite j'ajoute la main gauche pour l'accompagnement et accords.
Je vous salue cordialement
Alex Nikichuk
C'est une question un peu difficile. Joker.
Quelles partitions faciles dans le moderne, pouvez-vous conseiller?
Vous etes encourageant pour une eleve qui veut tout le temps changer de partition avant de savoir bien la jouer,... Mon probleme, ce sont les doigtes :je jouais du classique (longtemps sans pratique) et maintenant je joue du blues rock. J.essaie de noter des doigtes mais je ne suis pas toujours contente du resultat.Laurence
Tout à fait d'accord avec l'article du Webmaster.
Je suis assez sensible à ces arguments d'une variabilité individuelle des mécanismes de mémorisation de la musique.
En ce qui concerne ma méthode personnelle de notation (voir le chapitre notation MAUS dans ce site), l'avantage que je ressent à son utilisation est que chaque chaque "Signe" (notation des accords avec ma notation), me laisse une trace mémorielle forte.
C'est du à un double mécanisme de mémorisation:
- visuel: la forme du Signe (qui en quelque sorte un moyen mnémotechnique)
- auditif: le nom de ce Signe est d'un grande aide mnémotechnique également (c'est ce que j’appelle l'Annonce). De plus l'utilisation des Annonces donne un coté ludique qui lui aussi est une forme d'aide mnémotechnique
L'homme étant conceptuel, nombre de mots revettent des sens différents suivant les types de perception de chacun .
Ainsi la vie étant soleil et orage , certain mettront le mot "échec" dans l'orage (Dieu n'est pas arrivé à faire du soleil).
Ainsi moi, j'ai banni le mot "échec" de mon vocabulaire , tout étant expérience pour une autre expérience .
NB: Lire IF de Kipling ... "Tu seras un homme mon fils"
La plus grosse difficulté du piano c'est d'arriver à penser avec le côté droit du cerveau pour faire jouer sa main gauche et à penser du côté gauche de son cerveau pour faire jouer la main droite.
L'indépendance des mains. Ensuite, il faut pouvoir avec les deux yeux qui sont pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué à l'horizontal pour suivre avec au moins deux mesures d'avance deux lignes également à la verticale, mais bien décalées. Et pouvoir jouer simultanément deux - airs - qui sont écrit sur les portées horizontales et qui doivent être synchronisées en les lisant à la verticale. A part ça rien de difficile.
Mais vous me direz la batterie, c'est encore pire il y a les jambes, les genoux, les pieds, les mains. Bref tout le corps. Alors je crois que la musique c'est un don. On est bon pour jouer de la musique ou pas. Et je pense que c'est la -matière - dans laquelle il y a le plus d'échecs.
On peut toujours tenter.