Musique et mode vestimentaire

À l'époque de Lucie de son chéri Cro-Mignon, il n'y avait pas vraiment de musique. Même pas de vent dans les arbres car je ne sais pas s'il y en avait, alors les petits oiseaux encore moins. Bref, il a fallu longtemps avant que les peaux de bêtes restent sur le dos de leur propriétaire à quatre pattes.

La musique adoucie les mœurs, mais aussi fait changer les habits. Notre époque (mettons ces 100 dernières années) a vu passer autant de courants musicaux qu'il y a eu de modes. Les deux étant intrinsèquement liés. Les valses ont vu naître les grandes robes sur des chaussures à talons hauts pour les dames et les queues de pie pour ces messieurs. Les cow-boys, une fois leurs vaches rentrées au bercail, restaient dans la même tenue pour aller danser la country. Le rock, le grunge, le twist pour ne citer que ceux là ont donné naissance aux Yéyé, aux Punks ou Rocker's avec les fringues qui vont de paire. Que seraient les bottes « santiag » s'il n'y avait pas le blouson tant convoité par Renaud et sa bande. Le métal, le Hard Rock, les hippies et la mini-jupe... y'avait du courant qui passait puisqu'il y avait le Rock-Alternatif. Que dire du Rap ou du Slam ou la mode c'est pas de mode du tout. Mis à part le "tribal urbain" avec les graffitis, la haine dans les propos, les principes religieux.

Et les chemises à fleurs du père Antoine, le navigateur solitaire. Le sombrero du « Mec si cain » basané. Et la gitane sans ses castagnettes, sa robe et chaussures à talons carrés sans oublier le châle et le ventilo manuel. Il ne faut pas oublier le travail qui est fait par des associations locales pour marier les musiques traditionnelles de notre France profonde avec les costumes régionaux. La gavotte, la ritournelle, la bourrée à chacune sont costume. Il faut bien user les sabots et montrer les belles dentelles amidonnées avec toutes les couleurs possibles pour en mettre plein les mémoires de nos APN. Clic-Clac Kodak.

La musique et la mode font bon ménage. Tantôt c'est la mode qui influence la musique et tantôt c'est l'inverse. Derrière tout cela il y a un business. Il ne faut pas se voiler la face. Il y a des mécènes avec gros cigares aux lèvres qui gèrent tout cela avec des maisons de disques et de mode pour influencer notre jeunesse. Mais comme nous aussi, nous avons été jeunes, on laisse un peu faire d'un air amusé. On fait partie des « vieux cons de l'âge » lorsque l'on se trimbale encore avec la tenue de notre Jojo National et le déambulateur qui va avec.

Et vous ? Vos souvenirs musicaux vestimentaires ? C'était quoi ? Pat d'eff ? La banane ?