Mozart, les partitions de Gallica
12 novembre 2019
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Jean-Baptiste
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Gallica est une ressource formidable pour tout ce qui est partitions anciennes. Il faut en profiter. Mais attention. Quelles que soient les partitions, il s'agit de documents libres de droits graphiques, donc, un peu anciens. Si l'on télécharge un quatuor avec piano, par exemple, il ne faudra pas compter poser ces partitions sur un pupitre. Elles devront être recopiées. L'intégrale d'un opéra peut être très utile pour être consultée mais ne sera pas d'une grande aide au chanteur. Enfin, tout est possible mais j'ai personnellement du mal à jouer sur ce genre de partitions.
Des documents pas toujours utilisables
Premièrement, la définition des images n'est pas formidable. Si la qualité de la numérisation est bonne, elle n'est pas optimisée pour l'impression une seule seconde. Ainsi, les partitions débordent toujours en haut, en bas et sur les côtés. Et pour terminer, l'âge de la partition peut lui conférer de nombreux défauts : papier jauni, notes effacées, annotations, tampon de la bibliothèque nationale, un peu casse-pied et contre lequel il n'y a pas grand chose à faire...
Vous pouvez, si vous savez faire et si vous avez du temps, sauver les documents en image (.PNG) et recadrer, retoucher les partitions. Ceci n'est pas envisageable (à mon avis) sur des livrets de plusieurs dizaines de pages.
De la quantité
En tapant Mozart dans le moteur de recherche de Gallica, il nous est proposé (à la date de cet article) près de 9500 documents, c'est-à-dire, des manuscrits autographes, des enregistrements, des éditions papier de la fin du XIXème siècle ou du début du XXème siècle, des partitions pour instruments, des transcriptions et la catégorie principale : des livres, des ouvrages sur Mozart ou mentionnant le nom de Mozart dans le titre ou dans la description. Les partitions seront au nombre tout de même important de 300. Il ne serait pas étonnant que leur nombre augmente régulièrement, auquel cas je reviendrai faire une mise à jour de cet article.