j'ai créé une librairie musicale il y a plusieurs années -Ad Libitom- . mon stock en magasin comporte aujourd'hui 9500 titres d'un grand nombre de genres musicaux. Je ne pratique pas la vente par internet et les prix de vente sont peu différents de ceux des éditeurs.
La recherche de nouveaux titres est facilitée car j'utilise une base de données (615000 recueils; 846000 titres individuels) mise à jour en permanence par près de 1000 éditeurs. le poids est renseigné pour plus de 150 000 recueils.
Pas de vente automatisée par internet mais je peux répondre à des demandes. L'envoi postal peut être envisagé: vous m'envoyez une enveloppe affranchie (achat sur le site de Chronopost) avec votre adresse et un chèque du montant de la partition que je vous aurai communiqué. Dès encaissement du chèque (libellé à l'ordre de Ad Libitom) je procède à l'expédition.
email à utiliser: ad.libitom@laposte.net
Votre article résume bien la situation
Il faut dire que Internet y'est pour beaucoup !
Merci
Bonsoir,
Tout à fait d'accord avec Lionel.
Autant vous dire qu'en Corrèze, après le desert médical, c'est aussi le desert musical pour les partitions.
Heureusement qu'il y a les sites de partage.
Patrick.
Bonjour
Pour répondre à Yanomani.
Partout on nous demande de nous comporter comme un citoyen honnête et respectueux des règlements et des Lois.
Donc, si l’on voulait absolument acquérir légalement aujourd’hui une vrai partition papier d’une musique ou d’une chanson qui nous plait, il faut attendre les bonnes volontés d’un éditeur, des diffuseurs et surtout des marchands qui possèdent une – librairie musicale – car c’est bien cela le sujet de l’article.
Les librairies musicales disparaissent comme en d’autres temps les vidéoclubs. Les – marchands de musique – eux vendent en priorité des instruments de musique et la librairie musicale c’est accessoirement une toute petite source de revenu supplémentaire. Mais ils ne l’alimentent que si elle se vide. Et très souvent ce qu’ils proposent est un peu suranné.
Les sites internet et les boutiques virtuelles, ce n’est pas mieux car elles aussi sont tributaires des éditeurs et on tourne un peu en rond. Les prix qu’ils proposent font quelquefois un peu froids dans le dos. C’est un peu l’histoire du Homard de Popeck, on paye le billet d’avion.
Nous sommes très nombreux à ne vouloir qu’un ou deux titres et pas forcément acheter un recueil musical avec 12 chansons à l’intérieur, de qualité inégale et souvent très mal paginées pour les jouer sur un pupitre. Que dire des partitions qui sont sous la forme de quinze feuillets. Inexploitable.
Alors il reste les solutions alternatives. Les requêtes dans les sites et forums d’échanges. Avoir recours à des professionnels de l’écriture mais alors là, il faut vraiment la vouloir sa partition. Transformer des fichiers Midi ou Kar en partitions. C’est souvent la solution la plus rapide pour des titres récents qui sortent bien avant la publication de la partition (si elle est diffusée).
C’est un cercle vicieux où le perdant ne sera pas forcément l’utilisateur de musique sous forme de partitions. Mais l’honnêteté dans tout cela est un peu jetée par-dessus les moulins.
Effectivement de plus en plus rares, souvent des magasins qui vendent quelques instruments acoustiques et des partitions, la plupart en recueils. Même lorsque je m'y rendais, c'est par correspondance et à peu de frais que je trouvais l'article désiré, avant Internet, bien entendu.
Les revendeurs de matériels sont encore assez nombreux et proposent peu ou pas de partitions.
Tout doit se rentabiliser... Les conseils de vendeurs spécialisés existent encore, plutôt dirigés vers
le classique et les études; pas vraiment mes centres d'intérêt.
Si on ne trouve pas chez Paul Beuscher, c'est parfois auprès de sociétés comme Diam's que l'on trouve, à des prix disproportionnés aussi. Comme pour l'industrie du disque, je suppose que nous créons indirectement cette situation par les alternatives nombreuses (heureusement ?) existantes.
En Belgique, une taxe pour les droits d'auteurs est comprise dans le prix des Médias vierges et dans les abonnements à la télédistribution.
Je pense que, dans le cadre d'un usage privé, sans but lucratif, cela représente déjà une contrepartie. Naturellement si l'on doit en vivre et ne pas "faire de la soupe", ce n'est guère motivant pour un créateur.
Même en matière d'art, nous restons consommateurs
et influençons indirectement le marché. Restent la passion, les importants moyens de communication qui permettent encore la diffusion de choses intéressantes,
au prix d'un peu de recherche pour celui qui est motivé.
Bonjour,
Ben moi je suis étonné de ce que vous pensez "d'un commerce" !!!
Aujourd'hui tout est affaire de commerce, et donc nous avons "troqué" nos valeurs !!! ne serait-ce qu'en ne réagissant pas, contrairement à vous qui le faite et c'est tout à votre honneur !
mais surtout, nous avons notre iphone, ipad.... pour rêver à tout ce que nous pouvons faire avec sans pouvoir exploiter toutes les possibilités ! donc pour moi il y a "transfert" entre ce que nous faisons et ce que nous aimerions faire !!!!
Que faire ? aussi pour plein de sujets "importants" qui passent à la trappe, car les demandes de solutions sont confiés à des politiques, et là......Perso, je pense que tout cela se passe "plus haut..." sur le plan de la décision, de l'orientation.....
La conclusion pour moi, c'est "adaptation" voir "dans le sens du poil" !!!!
François
pour répondre à cet article de Lionel : A Villefranche sur Saône rien jusqu'à l'été dernier : depuis, un magasin Cultura qui a un petit rayon de livre de musique...Essentiellement des méthodes pour les instruments divers et quelques top , sans doute ceux qui se vendent le plus, sinon à la caisse, on vous dit qu'il faut commander...Il faut donc aller à Lyon à 35 km et en plein Centre pour trouver une librairie musicale...J'ai bien entendu fait l'expérience . Après 47 mn de file d'attente dans une file de véhicules pour avoir accès au parking qui ne s'ouvre que lorsqu'une place se libère, j'ai pu enfin entrer dans le magasin qui bien entendu aussi ne vend pas que des livres de musique...Aucune partiion à l'unité !...Même si tout est bien classé à l'ouverture, nous étions au moins une vingtaine à chercher dans les bacs où au bout d'un moment , plus rien n'est en place....Il faut ouvrir les livres pour voir ce qui est à l'intérieur car je cherchais avec accords et beaucoup n'en ont pas !...Finalement pour ne pas rentrer bredouille, je suis ressortie avec un book à 37 euros pour un seul titre qui me plaisait, très énervée de ne pas pouvoir m'approcher des bacs , personne pour me renseigner où chercher les livres avec accords et...surprise 14 euros de parking à la sortie...Elle m'a coûté chère ma partition...Un après-midi de perdue , un mari excédé d'avoir attendu et de devoir aussi se payer les bouchons pour rentrer !...En conclusion, je ne recommencerai pas !.... je visite les sites, je commande tranquillement bien assise sans personne pour me pousser et le prix est affiché au départ...On achète ou on achète pas !...Je préfère quand même je le reconnais, demander en priorité aux copains car là, s'ils ont, ils envoient tout de suite !... c'est ce que j'essaye de faire de mon côté quand j'ai des demandes...en pensant à celui ou celle qui attend de l'autre côté de son écran pour voir si la partition qu'il a envie de jouer va arriver et quand !...et voilà déjà une réponse à l'article de Lionel