La musique électronique

La musique, à la base, ce sont des sonorités qui ont ensuite été définies par les instruments qui devaient reproduire les sons. Cela va de la peau de tambour au son des trompettes du temps des romains jusqu'aux instruments de musique que l'on connaît aujourd'hui, avec leurs catégories : Les vents, les cuivres, les cordes, les percussions.

L'homme ensuite a voulu, coucher sur le papier une représentation des sons pour créer ce que l'on connaît aujourd'hui, la partition musicale après être passé, là-aussi par plusieurs étapes. La musique électronique existe depuis les tous premiers transistors. Pas le poste de radio de grand-papa, mais le composant, le transistor.

Les premiers instruments de musique électronique n'ont pas tardé à suivre la modernité et a être des boîtes remplies de transistors. Moog fut l'un des pionniers dans ce domaine et les sons produits étaient soit doux aux oreilles soit totalement psychédéliques. L'humain à cherché toute la palette sonore que l'oreille humaine pouvait encaisser. C'est-à-dire un très large spectre avec tous les sons que la nature déjà nous procure. Les Moog avec leurs potentiomètres produisaient des sonorités qui allaient des sons effrayants aux sons des plus mélodieux. Certaines sonorités faisaient croire qu'elles provenaient de l'espace avec les petits hommes verts. Pierre Henry a été celui qui a le plus œuvré dans le domaine de la recherche sonore au profit de la musique. Car il fallait bien que les palettes de sons puissent servir à quelque chose. Plus près de nous, c'est Jean-Michel Jarre qui s'est engouffré dans la brêche et qui a réussi à faire de la musique électronique avant-gardiste. Des partitions musicales ont pu "traduire" sa musique.

Avec le temps qui passe, la musique électronique et surtout les SONS ont pris le dessus par rapport à la musique traditionnelle. L'arrivée des Disc-jockeys a bouleversé un peu la façon de faire de la musique où le but était plus exactement de faire bouger des foules sur des sonorités. David Guetta utilise tout ce qu'il peut trouver pour "triturer" les sons pour faire des musiques.



Stromaé, dans un autre genre essaie, quant à lui, de faire des chansons, ce qui l'amène à "bricoler" les sons tout en restant le plus mélodieux possible. On est capable de siffler un air de Stromaé après l'avoir entendu qu'il est plus difficile de le faire sur un titre de David Guetta. Le problème des musiques du futur c'est qu'il devient de plus en plus difficile de les traduire en notes de musique et d'en laisser une trace pour le futur. La plus ancienne musique en partition retro est conservée dans un musée et elle est encore aujourd'hui lisible par un musicien qui pourrait l'interpréter, la jouer. Qu'en sera-t-il de la musique électronique de David Guetta et des autres DJs si rien n'est figé dans le marbre ? On arrive encore aujourd'hui à lire les premiers cylindres.





Dans un siècle pourrons-nous encore lire les CD ? La théorie musicale étant pour certain un peu rebutante, la création musicale est donc revenu tout naturellement au traitement du son directement par l'audio. Ainsi des SONS sont extraits depuis des CD ou sont enregistrés spécialement dans des laboratoires pour donner des échantillons sonores, des samples. FRUITY LOOPS est un logiciel qui permet à tout le monde, sans aucune connaissance du solfège de faire de la musique, si le – bruit – est encore considéré comme étant de la musique.



REAPER en est un autre pour manipuler toutes sortes de samples.







ABLETON



Pour bien comprendre ces logiciels il faut maitriser déjà un langage assez technique et en grande partie en anglais. En espérant qu'un jour quelqu'un invente un système qui traduira les nouvelles musiques par de nouvelles partitions qui elles-aussi seront électroniques et pleines de symboles qui restent à inventer...

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