La musique au Musée des Arts et Métiers
09 août 2015
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Jean-Baptiste
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Le Musée des Arts et Métiers, dans le 3ème arrondissement de Paris, propose sur trois étages
les plus notables des inventions depuis la fin du Moyen âge jusqu'aux dernières nouveautés en matière informatique. Les appareils
de mesure du temps et de l'espace... Il n'y a pas, à proprement parler, de section musicale mais le son, se mesurant comme tout
autre paramètre, est lui-aussi traité, ainsi que de jolis instruments mécaniques.
Appareil de Savart
Un outil pour montrer la communication des vibrations d'une corde vibrante à une plaque. Il est accompagné d'un
tube en verre et de trois marteaux pour son fonctionnement. Réalisation de Favre et Cie, milieu du 19ème siècle.
Analyseur de timbres
Un outil formé de cinq "cloches" en bronze conçu au 19ème siècle par Koenig. Son nom complet est
Analyseur de timbres avec résonateurs d'Harmotz.
Diapasons
Une collection de 26 diapasons en deux parties. Une gamme de diapasons accordée sur le "La 3" normal
de 870 vibration puis une collection de diapasons accordés pour faire quatre battements avec la gamme. Outils réalisés
par Koenig en 1861.
La famille des violons
Cela vous a-t-il déjà marqué en regardant la famille des instruments à cordes frottées ? Nous avons un violon
de petite taille, un alto, plutôt de petite taille, un violoncelle de grande taille et une contrebasse de très grande taille.
Conclusion ? Aucun instrument de taille moyenne. Il y a largement la place pour faire un instrument entre l'alto et le violoncelle
(que l'on nomme parfois la basse). Il y aurait pu avoir un "violon ténor". Léo Sir, quant à lui, a réinventé complètement la famille
en proposant des instruments nommés : Baryton, Ténor, Haute-contre, Mezzo-soprano et Sur-soprano. En regardant la photo, notre oeil
n'est pas surpris. Les instruments nous sont largement familiers.
Orgues mécaniques
Une première invention de Davrainville, datée de 1819. Un gros rouleau comportant des points en relief. Une
manivelle et voici l'ancêtre des Orgues de Barbarie.
Une deuxième invention, au coeur d'une salle réservées aux objets musicaux automatique, La joueuse de
tympanon, un automate qui s'anime et actionne les bras de l'instrumentiste, frappant sur les cordes de l'instrument miniature
produisant un son de boîte à musique.