Aimer une idole, cela ne s’explique pas. On aime et c’est tout. Il n’y a pas d’explication. Après on peut être FAN et transformer sa maison en musée totalement dédié à son idole et devenir complètement fou jusqu’à finir seul dans son musée.
Mais, au début de la chaîne, il y a le businessman qui lui tire parti de cette Idole et qui rempli ses coffres un peu comme Picsou pour voir tous les matins son tas d’or.
Alors lorsque l’Idole, n’est plus là, il faut bien trouver des astuces pour que l’argent continue de trouver le bon chemin.
Les disques posthumes, les chansons enregistrées en studio mais qui n’auraient pas encore été publiées. On invente des duos, pour interpréter les plus grands succès. On va même jusqu’à imaginer l’Idole en hologramme et on réalise alors un programme ou le chanteur – virtuel – vient se trémousser sur scène devant des spectateurs ébahis. Cela a été fait pour Claude François qui était virtuellement accompagné par Dalida et Mike Brant.
Pour que ce soit encor plus réaliste, il y a de vrais musiciens qui jouent en live et des danseuses, mais pour la synchro entre les deux mondes, c’est pas gagné. Mais, les fans, s’en foutent royalement. Leur Dieu est là, devant leurs grands yeux ouverts.
Aujourd’hui, c’est Johnny Hallyday qui est mis en avant par sa voix. On leu fait revivre sur scène par un sosie – vocal – en la personne de Jean-Baptiste Guéguan
Et puisque la voix est un super bon retour sur investissement, on en remet une couche avec le l’album posthume symphonique de son chef d’orchestre attitré Yvan Cassar qui a réalisé, il faut quand même lui reconnaître ce mérite un superbe travail d’arrangements.
Mort, cela rapporte plus certainement que vivant.
Et vous, que pensez-vous de ce business des œuvres des artistes après leur mort ? C’est bien, c’est malsain, c’est honteux ou au contraire, il n’y en a pas assez ? Trop d’artistes ne sont plus remis au devant de la scène et sombrent vraiment dans l’oublie.
Il faudrait peut-être déjà un peu plus de reconnaissance de leur vivant.