Trop drôle cher Monsieur VOINET! Vous pourriez en faire un sketch...Merci.
Bonsoir,
Quand j’étais au collège( il y a longtemps...) j'aimais bien le cours de musique, on disait comme ça à l'époque.Mes parents n'avaient pas les moyens de nous faire donner des cours extérieurs de musique. Ce que j’apprenais sur le sujet , c'était en classe. Je me souviens de l'harmonium que le prof apportait, fallait ''pomper'' . Et le best , la chorale tous les mardi matin ,facultatif, fallait venir 3/4 heure plus tôt, chaque semaine je changeais de groupe, j'apprenais toutes les voix (pendant que certains recopiaient les devoirs des autres!!si si ) Malgré mes -- printemps, j 'ai encore mon bouquin de musique du collège. Dommage qu'il n'y avait pas musique au lycée.
Je ne suis pas musicienne , mais j'ai aimé et j'aime la musique depuis.... toujours. Pas étonnant que je suis à la chorale dans mon village et village voisin, et que je fasse ''collection'' de partitions.
En résumé , mes années collège /musique = que du bonheur. Merci à mes profs qui ont su me donner le gout musical.
Maintenant je suis intervenante scolaire en Alsace au doux nom de IDR , j'essaie de faire entrer la musique dans mon cours ( chant , musique sacré et profane)
Même en retraite, je continuerai de chanter sauf si je fais la chèvre.... oui oui j'ai des amis choristes (surtout sopranos) qui bêlent en vieillissant...mais chut .
En tant que parents d'élèves, j'ai toujours eu de bons rapports avec les profs de musique que j'allais voir aux réunions parents/profs, y'a pas que les maths dans la vie! Nos enfants ont une heure''autrement'' c'est dans cette heure là qu'ils se révèlent, n'est pas M.Bilger? un prof super qui a fait aimer la musique à mes enfants et aux autres.
Un prof comme ça il y en a plein, laissons les s'épanouir ... merci
Avant l'instauration du CAPES (et de l'agrégation) d'éducation musicale (1974 et 1976) existait le CAEM, depuis les années 1950, un concours difficile (épreuves de solfège, harmonie, commentaire, histoire de la musique etc.) et même si tous les professeurs d'éducation musicales n'étaient pas certifiés dans les années 1960-70, les parents de collégiens actuels étaient eux-mêmes collégiens dans les années 1980 et avaient ou commençaient à avoir des professeurs formés à l'Université.
Pour le reste, la manière dont la matière est perçue dépend aussi du soutien effectif ou non de la hiérarchie, chef d'établissement, IPR.
Ensuite, les programmes actuels qui visent davantage au développement de la socialisation des élèves, du "vivre-ensemble" et de la "gestion" du projet musical au travers du travail de groupe (afin de les préparer au monde professionnel davantage qu'à la connaissance de la musique) discréditent l'éducation musicale en l'instrumentalisant et en faisant de l'utilitarisme. Penchez-vous sur les programmes de 2016 et SURTOUT sur les documents d'accompagnement, un concentré de langage pompeux, pédagogiste (socio-constructivisme hérité des années 1970, tu parles d'une innovation... il n'y a qu'à voir les dates d'édition des références bibliographiques) et où il n'est pratiquement pas question de musique.
Enfin, bien que ce ne soit pas écrit en toute lettre, la flûte à bec est quasiment de facto interdite dans les cours d'éducation musicale (et bien d'autres choses le sont aussi, si l'on suit aveuglément les "directives" des IPR).
C’est trop vrai. J’entends ces phrases souvent.